Diario de feedautomne, 04 feb. 17

Hier, j'ai rendu visite à Maya, la nutritionniste qui suit déjà mon mari (et le reste de la famille, pour divers "bobos"), afin de voir comment ne pas perdre tout le bénéfice tant "santé" que "kilos" de ma cure visant à un mieux-être intestinal, entamée avec succès début novembre 2016.

Certes j'ai toujours été ronde (c'est tellement plus joli que de dire "grosse" même si en réalité, c'est la même chose), mais la cinquantaine pointe le bout du museau, je voudrais bien me débarrasser durablement de ce gras qui m'entoure, surtout le vilain méchant de l'abdomen.
Pas question d'imaginer de rentrer dans de la taille 38 (que je n'ai jamais portée) alors que je fais du 48, je suis réaliste, ronde je suis, ronde je resterai. Mais disons que si je pouvais rentrer dans du 44, ça arrangerait beaucoup de vêtements de ma garderobe ;-).
Et puis surtout, si je pouvais ensuite stabiliser valablement ma future "perte", là ce serait vraiment le pied, car en "régimes" depuis que j'ai 14 ans, j'ai à chaque fois repris un peu plus que ce que j'avais perdu. Comme beaucoup ici, j'imagine.

Elle m'a expliqué beaucoup de choses très intéressantes. Le principal souci est que la consommation combinée de gras et de sucres raffinés encourage le corps à stocker, via un mécanisme insulinique que je ne décrirai pas ici. Faut donc se faire une raison, valablement et pour le reste de nos jours, il y a intérêt à se contenter d'un dessert par semaine, avec ou sans régime, les miracles n'existent pas.

Le second souci, c'est le mécanisme de blocage "famine" que vous connaissez bien. On s'affame de plus en plus, on se restreint, et paf, on ne perd plus rien.
Elle m'a donc appris à "rallumer ma chaudière métabolique". Le but est de tromper le corps de la manière suivante :
un jour "normal" (attention au sucre ajouté, et aux compulsions évidemment, sinon ça ne fonctionnera pas), suivi d'un jour "maigre". Et on alterne ainsi un sur deux. Le jour maigre, vous devez consommer environ 500 kcal, ça peut être un petit peu plus ou un petit peu moins mais pas trop d'écart quand même, le but étant de désorienter notre cerveau, qui ne saura plus penser en termes de famine, puisqu'un jour sur deux, il reçoit largement sa dose de messages chimiques de satiété en tout.
L'intérêt de la méthode (découverte par hasard par une chercheuse américaine qui se penchait sur comment éviter de faire croître les tumeurs cancéreuses) est qu'elle fait perdre 99 % de gras, et que ses effets sont plus durables que pour les autres systèmes d'amaigrissement.

Théoriquement, au bout de trois semaines grand max, le mécanisme doit s'être enclenché, avec une perte en kilos supposée fort peu spectaculaire (environ 2 kgs par mois), mais surtout accompagnée d'une perte en cm significative. D'où l'intérêt de mesurer les endroits stratégiques avant de débuter.

Donc, à ce jour, mon énorme tour de taille affiche 95 cm, et là où le bide est le plus gras (c'est à dire un peu plus bas), c'est carrément 105cm.

Demain sera mon premier jour maigre.
J'ai réellement envie de partager cette aventure avec vous.
A bien vite, bon samedi à toutes et tous.